Résumé de l'éditeur
Et s'il existait, comme pour les étoiles, des constellations invisibles à l'oeil nu reliant les humains ? Titouan ne sort plus de sa chambre. Alix rêve de théâtre. Luce reste inconsolable depuis la mort de son mari. Gabrielle tient trop à sa liberté pour s'attacher. Armand a construit sa vie entière autour de sa fille. Cinq personnages, cinq solitudes que tout sépare. Il suffira pourtant d'un numéro inconnu s'affichant sur un téléphone pour que leurs existences s'entrelacent...
Ce que j'ai aimé
* La plus belle qualité de ce livre, c'est la plume de son auteure. Manon Fargetton écrit magnifiquement bien, d'une manière si poétique qu'elle nous donne envie de surligner, d'annoter, de retenir chaque passage pour en faire une citation géante. La plume est si jolie que le moindre petit mot peut vous faire monter la larme à l'oeil, non pas parce que c'est triste, mais parce qu'elle rend chaque phrase et chaque pensée totalement touchante et émouvante. Même la dédicace, au tout début, est si bien écrite qu'on se demance ce que va être la suite:) C'est fluide, c'est entraînant, c'est poétique. Waouh.
* Les personnages... On s'attache à chacun d'entre eux d'une manière totalement différente ! Luce m'a touchée à un point... ! Elle est si attachante, les chapitres sur son point de vue sont vraiment mélancoliques, nostalgiques et émouvants. J'ai pleuré à la page 20 tellement l'émotion était grande.. On a vraiment l'impression de découvrir sa vie petit à petit, avec tous les articles de presses et les photos, décrits dans le roman. Le monde dans lequel Luce a grandi est vraiment magique. J'ai aussi beaucoup aimé Titouan, on ne comprenait pas trop, de prime abord, qui lui arrivait, mais on ressentait les mêmes choses que lui, via la description de ses émotions par l'auteure. La façon dont il aide je-dirai-pas-qui est trop mignonne, et sa petite soeur Lila trop chou ! Armand... pauvre Armand il m'a fait tellement de peine ! Il veut juste que sa fille soit heureuse et ne manque de rien. Ce qu'il vit est magnifique et triste à la fois. Comment ne pas pleurer ? Au final, c'est surtout avec Gabrielle et Alix que j'ai eu un peu plus de mal (je vous en parle juste après).
Ce que je n'ai pas aimé
* Je n'ai pas trop compris la réaction d'Alix quand elle apprend que son père va aider dans la pièce de théâtre. D'accord son père s'occupe un peu "trop" d'elle mais c'est parce qu'il l'aime !
* Je ne me suis pas tellement attachée à Gabrielle parce qu'elle reste assez froide, ne dévoile pas ses sentiments, et donc j'ai eu un peu de mal à m'identifier à elle.
Citations (attention elles sont longues et il y en a beaucoup;))
* "Et puis parfois, de nouvelles connexions se créent, qui raccourcissent soudain ces chaînes de relation, court-circuitant les intermédiaires. Des rencontres improbables qui peuvent bouleverser des vies entières. Hasard, destin, accident, chance, signe, noeud d'énergie, alignement des panètes... Appelez ça comme vous voulez. Moi, j'appelle ça magie. Et quand vous saurez aussi, quand je vous aurai raconté ce qu'ils ont vécu, peut-être serez vous d'accord avec moi. Lumière."
* "Alix n'est à l'aise que quand elle joue un rôle. C'est le seul moment où elle se sent libre d'être elle-même. Parce qu'on est beaucoup plus que ce qu'on montre aux autres. Bien plus que ce qu'on imagine nous-même. En dedans, on est des milliers de possibilités, Alix en est persuadée. On peut être n'importe qui, accomplir n'importe quoi, réagir de centaines de manières différentes aux situations que l'on vit. Il suffit d'oser. D'essayer."
* "J'aimerais de tout coeur te rejoindre cette nuit. Il est temps."
* "Qui a décidé un jour en regardant le cosmos que certaines étoiles allaient ensemble ? Qu'assemblées, elles dessinaient des géants, des centaures, des demi-dieux ? C'est un miroir que ces personnes ont vu dans le ciel nocturne. C'est nous que les constellations relient. Nous qui, connectés les uns aux autres, devenons des géants, des centaures, des demi-dieux."
* "En regardant les perruches multicolores qui s'ébattent sous le grillage de la volière, Luce songe que notre courage à vivre doit être en partie proportionnel au nombre de personnes qui nous aiment. Et elle n'a plus personne."
* "J'ai douze ans depuis toujours, moi. On naît tous avec un âge. Et lorsqu'on l'atteint, on le garde. Il y a des gens, ils naissent, ils sont déjà vieux. D'autres qui ne le seront jamais. Moi, c'est douze ans."
* " - Moi aussi je t'aime. Uppercut émotionnel. Gabrielle encaisse, force un sourire. Ce qu'elle aimerait prononcer ces mots avec la même facilité qu'Alice. Elle savait, avant. Elle a oublié."
* "J'ai pas envie de gagner ma vie. Je veux dire, c'est quoi ce concept débile ? Gagner quelque chose qu'on possède déjà ? Mais Luce... Luce, c'est l'aviatrice. Elle croit que chacun peut trouver une place qui lui correspond. Et c'est pas juste des mots, vous voyez, elle l'a fait, elle. Elle s'est trouvé une place qui n'existait même pas dans le monde dans lequel elle a grandi. Alors je me dis que peut-être... - Peut-être ? - Peut-être."
Notes
Facilité de lecture : 5/5
Personnages : 4,5/5
Originalité : 5/5
Ecriture : 10000/5
Ressenti : 50/5
Note : 5/5
Conclusion
Waouh. Juste... waouh. Cette histoire était magnifiquement, merveilleusement et incroyablement stupéfiante. A Quoi Rêvent Les Etoiles est un roman qui vous prend aux tripes et fait le chemin jusqu'à votre coeur pour le serrer, le faire sourire ou le faire pleurer (de joie), ou même les deux en même temps. L'écriture est extraordinaire, magique et poétique. Ce roman est destiné à tous, grands comme petits, même à ceux qui n'aiment pas lire ! Quand on le referme, on ressent comme... de l'espoir;)
Comments